Էջ:Daniel Varoujan, Colleced works, vol. 3 (Դանիել Վարուժան, Երկերի ժողովածու, հատոր 3-րդ).djvu/35

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unifiant qui se souvient de ton coeur depuls longtemps ferme?

Je sens encore ton sang: Je sens passer ton hlstoire dans tes veines avec les battements des siecles.

...Quand, ou etait-ce ? Je ne me rappelle plus. — Les tfons me dlrent que tu fus grand: les etoiles que tu fus sage! — Un jour, O Algle! deux foudres sortlrent de deux nuages et vlnrent s’entrecrolscr sur ton nld avec les menaces de la destruction.

L’une s’appelait Jean, I’autre Edouard.

Alors tu poussas un cri farouche. Les Communes s՚evelllerent en sursaut, et dressant leur tete, elles virent une grande etoile qui brillalt sur le beffroi de St. Jean. Elle lialt avec ses rayons le Brabant, le Halnaut: Bruges et Ypres, et eux tous avec Gand: et cette etoile etait ton ame!

Ton esprit te dit : «C’est bien: maintenant allle-toi avec une des foudres et dompte 1’autre... Tu le fis... et, quand tu revins des champs de bataille, couvert de depoullles de Frangais, sur ton epee etait ecrlte la victoire, et sur ton bouclier, la prosperite.

Tu partis sage, tu revins heros.

...Alors les voles de la richesse furent ouvertes: l’lndustrie jettait a pleine mains le bonheur a tes freres qui combattlrent et se blesserent sous ton ordre. Maintenant ils chantaient en travaillant, et elevant d’un bras fatigue la coupe de vin ils honoraient le nom de leur brave fnaitre.

Mals — O infamle! — la jalousie guettait la gloire. Un serpent rampalt entre ton peuple et versait son venln