192. ԹՈՐՈՍ ԹՈՐԱՄԱՆՅԱՆԻՆ
5 Villa Virginie XlV-e
Monsieur et cher Maître,
En rentrant à Paris je tiens de vous remercier encore de votre amabilité que vous avez bien voulu accorder à moi lors de mon séjour1 en Arménie, en me guidant auprès des monuments de votre architecture. Aussi je vous remercie encore de m’avoir donné quelques photos que j’ai eu le plaisir de communiquer à la Sorbonne où ils ont eu le plus vif succès.
J’espère que vous avez déja reçu la lettre2 de Monsieur Focillon, professeur à la Sorbonne, qu’il vous a adressé il y a quelques semaines et qui vous communique que mes promesses n’étaient guère vaines. Je vous envoie parallèlement avec cette lettre un peu de papier photographique. C’est le premier essai et c’est seulement le début.
Je vous serais tout à fait reconnaissant si vous vouliez bien me donner quelques renseignements sur une question qui nous intéresse particulièrement. C’est le problème de lˈogive arménienne qu’on trouve surtout dans les porches. Je voudrais bien savoir;
- Les dates les plus reculées et les endroits de leur utilisation.
- Le répertoire connu.
- Le plan.
- L’appareillage.
- Le problème de la clef d’entrecroisement de deux branches.
- La mode de leur couvrement, si ce dernier a le caractère des „voutines" si non le système de son appareillage.
C’est un problème d’une importance tout a fait considérable et nous serons reconnaissant si vous avez la gentillesse de nous renseigner la dessus.
D’autre part, je vous serais très obligé si vous m’accordez la permission de reproduire quelques plans déjà publiés par Strzygowski. Ça me permetterait de mettre mieux en lumière